Le concert final
Le concert final
de la Foire de Saint-Ours
avec Katia Perret
Depuis son enfance, Katia, fille d’un accordéoniste, a davantage joué avec des instruments de musique qu’avec des poupées, reproduisant ou inventant des mélodies en s’accompagnant au piano, à la guitare ou s’essayant à la basse électrique quelques années plus tard.
Une vie autour de la musique
Katia commence à étudier l’harmonie musicale et le solfège vers l’âge de 15 ans, sous la direction du professeur Forlin.
Après avoir suivi des leçons de piano pendant un certain temps, elle réutilise ses connaissances musicales pour se lancer dans l’étude de l’accordéon chromatique. Elle suit des cours tenus par des enseignants locaux puis s’installe en France, accompagnée de son père, Leandro, pour s’inscrire au Centre national et international de musique et accordéon de Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, où elle se perfectionne et participe à de nombreux concours.
Après son séjour en France, c’est suite à la disparition soudaine de son père qu’elle enregistre son premier CD « Notes vers le ciel », qui propose des arrangements de morceaux tirés du répertoire musette français, de celui d’Astor Piazzolla, et se termine par la Cavatina du « Figaro » de Rossini. Elle commence également à collaborer avec plusieurs auteurs et interprètes valdôtains pour enrichir son bagage musical.
La radio et la télévision s’intéressent à elle et l’invitent à participer à des émissions comme « Bonne soirée », Jazz VDA, Fisa e dintorni ou La grolla del tempo. Le confinement dû à la Covid-19 fait naître en elle la volonté de marier ses connaissances musicales à sa langue maternelle, le patois d’Ayas : c’est ainsi qu’elle enregistre son second CD.
Les morceaux interprétés durant le concert
Le disque « Le fil du temps » propose des morceaux qui parlent du passé, du présent et de l’avenir et qui unissent divers genres musicaux. Le premier extrait du disque, « Comme une fleur », dont la vidéo est disponible sur YouTube, retrace les longs trajets effectués avec son père pour se rendre en Auvergne. Il s’ouvre sur un enregistrement d’époque où Katia enfant chante accompagnée de son papa. En revanche, Kraemerthal et « Hymne à Ayas » font référence à un passé encore plus lointain.
Le présent est représenté par ses filles, Amélie et Mélodie, alors que l’avenir est évoqué dans « Renaissance, liberté », qui exprime l’espoir d’un avenir sans restriction après la pandémie.
Ce CD est riche de collaborations avec les musiciens, les auteurs et interprètes valdôtains, qui l’ont accueillie au sein du groupe Patoué eun mezeucca sur la scène du Théâtre Splendor d’Aoste. Katia revient dans ce théatre pour présenter son dernier disque avec une nouvelle formation : Corinne Hugonin au violon, Giorgio Pilon à la guitare, Enrico Laganà à la basse et Simone Pellicanò à la batterie.
Ce concert est organisé par l’Assessorat des biens culturels, du tourisme, des sports et du commerce.